La Saga du Dernier des "ZÂ"






- « … L'air du jour était si vif ce matin là
Dessus le givre fragile blanc l'azur vibrait
Les transparences de l'air étaient telles
Que mon regard touchait du doigt
Avec de violentes évidences
Chacune des réalités de
Notre arrière pays
… Provençal

Mes yeux touchaient la peau du monde
Tellement l'air en tension était translucide
L'horizon était lavé … le ciel d'un seul bleu

Ce bleu d'azur … allongé dans les lumières du givre
Était celui-là … qui n'existe pas dans l'ordre de la chair
Si ce n'est dans la couleur … de certaines veines de surface
Le ciel était d'un seul tenant … d'un seul bleu … sans repentir

La fraicheur de l'air m'ôtait le souffle … et m'imposait le silence
Venu de sources secrètes … liquide … un courant d'air courait
Baignant tout au passage … de ses effluves claires et lucides

Ces courants d'air balayaient … des petits riens devant eux
Jouant dans les jupons du maquis … ils me rapprochaient
Des secrets et de l'authenticité … du paysage Provençal
Avec ses reliefs … ses ombres et sa lumière insolente
Ses manières parfumées … et ses lignes onctueuses

La clarté de l'air … transportait loin les chants matinaux
Et sur la toison du sous-bois … la joie solaire des oiseaux
L'air était si sec … la vérité semblait là … à portée de main

L'air était si transparent … mes yeux passaient
Au travers ... je touchais la réalité du monde
Du bout des yeux ... je touchais à l'intimité
Des lieux … impudiques ils s'exposaient
L'air si clair … je me heurtais au vivant

L'air vibrait et l'ensemble de mes sens … étaient
Parfaitement en phase avec le lieu … et l'instant

L'air vibrait et certainement il vibrerait … de plus en plus
Jusqu'à devenir de plus en plus cinglant … et puis violent
Jusqu'à ce qu'on le reconnaisse … pour le mistral qu'il est

Et moi je l'aimais ce mistralet … j'adore le mistral
Car en dépit de son manège ...parfois dur et cruel
Il est le seul à nous offrir … cette qualité de Voir

Lui seul … lave et purifie la réalité provençale
Et le voile de nos yeux … pour qu'ils y voient
De manière plus franche et bien plus radicale
Oui M. Albert Noos … je vénère le mistral ! ... »

Depuis un bon moment déjà … "A-C" relate à Noos
Avec une minutie maniaque … et un sens affuté du détail
Avec liberté et spontanéité ... ses premières rencontres avec M°

A-Noos est tassé sur lui même … et semble ne plus y être
C'est plus fort que lui … la fatigue anéantit parfois l'intérêt
Elle vient même à bout de cet impérieux besoin d'en savoir
Toujours plus … à propos de M° … cet énigmatique suspect
Qui d'ordinaire le maintient éveillé bien plus tard dans la nuit

Il est vident … à le voir sombrer si tôt ce soir
Que les conditions particulières … de détention
Qui lui sont infligées … depuis qu'il est parmi nous
Commencent à saper … l'intégrité de son capital santé

- « Oh! Albert vous m'écoutez … ou vous dormez?!...
Vous vouliez savoir … comment je l'ai rencontré
Cela avait l'air de vous intéresser … je continue?... »

- « Je vous en prie "A-C" … continuez O-K je vous écoute
Vous parliez du mistral … vous me disiez … ce matin-là
Oui la qualité du Voir ! … C'est cela … allez-y poursuivez ... »


En vérité … je viens de lui répondre sans le vouloir
Je suis totalement épuisé … je décroche très souvent
Le ton monocorde d'"A-C" … démolit mon attention
Je m'enfonce … et par moments se substitue à sa voix
Celle plus familière de Nanêh … que je perçois claire
Comme cette ombre là … qui me fixe … et m'observe

Je suis très très fatigué … je dois ou rêver … ou délirer
Que fait Nanêh … pendant que je sombre et décline ici?
Que peut -elle bien trafiquer … en cette heure tardive ?...

Sur le même ton un rien ondulé "A-C" reprend son récit

- « ... Je poursuis … imagines … il devait être dix heures
Un soleil blanc réchauffait les reins … de l'arrière pays
Les deux orages … qui avaient agité la veillée d'hier soir
Avaient trempé la sécheresse … et la poussière du chemin
Et … quelques perles d'eau … ponctuaient encore la parure
Du sous bois qui ça et là … luisaient de mille petits brillants

Une humidité fauve … tiédie par la chaleur d'octobre
Rampait à fleur d'humus et courait sous les mousses
Mes sandales soulevaient une délicate vapeur d'eau
Qui bientôt s'évanouirait sous les salves du mistral

Or ce matin … mon dessein secret résidait justement là
Dans ces subtiles flagrances de terre … d'air et d'eaux
Qui à chaque saison … annoncent le retour des ceps
Qui pullulent dans la contrée … les bonnes années
Et qu'en pisteur affuté … j'escomptais surprendre

Je piétinais sur le plateau … depuis une demi-heure
L'œil rivé sur l'incessant … fouissage de mon bâton
Qui fermement repoussait … le mordant des argelas
Et avec soin les griffes du cade … ou des genévriers
Butant les mottes indistinctes … et les amas feuillus
Susceptibles de masquer … le moindre champignon
Le dos cassé … plié en deux vers le centre de la terre
Les deux pieds fixés au sol … sur la panse du monde
L'œil en alerte … braqué sur le terrain … j'examinais
Tous les plis et tous les replis de l'opulent tapis de sol

Gonflé de vapeurs musquées ... il s'étalait à l'entour
S'enroulant comme une lave épaisse autour des chênes
Pareil à une étoffe de cachemire … posée à même la peau
Ce luxueux tapis qui fumait respirait lentement sous mes pas

Et plus mes yeux y refouillaient … et mieux ils y voyaient

J'avançais méthodiquement … sur le généreux terroir
Gorgé de thym … de pèbre d'ail et de fougères naines
Solidement ancrées … sur des îlots de mousse grasse
Heureux d'avoir à mêler … leur moelleux au craquant
Des feuilles couchées en masses épaisses … et sèches
Au pied nu des chênes centenaires … verts ou blonds
Qui des uns aux autres … tendent la trame du maquis

Un peu éméché … par un mélange d'arômes très entêtants
De buis … de fenouil … de ciboulette et de fausse menthe
De lavandin sauvage … de résine de cade … et de romarin
Bienheureux … comme un pape au zénith de son pontificat
Sur du velours … à pas comptés … concentré je m'avançais

Sous les coursives ombragées … de ce coin de garrigues
Sur un chemin de terres légères … et de fine poussières
Je m'avançais lentement … sur la crête d'ocres rouges

Sous l'azur céleste … radieux et silencieux je me glissais
Dans des patios posés … à ciel ouvert dans la chênaie
Et qui dominent … l'éblouissante plaine comtadine
Douillettement lovée … contre les flancs ronds
Du mont Ventoux … le "Géant de Provence"

Le ciel était transparent … l'air limpide et le mistral boulèguait dur
Je m'arrêtais … respirais et jouissais de la morsure ambrée du soleil
Qui projetait sous chaque bosquet … des ombres nettes et profondes

Je marquais l'arrêt un instant … et goûtais le brusque retour du silence
Profitant de la moindre apnée du vent … et profitant du moindre sursis
L'éloquence du silence tranchait … et me désignait d'un doigt appliqué
Le crin crin du grillon … le sifflet du merle et les altercations des geais
S'affairant sous les voûtes ajourées du vaste sous bois … où impassible
S'escrimait … un trio de cigales tardives … avec le zèle des incurables

De venimeuses broussailles … en délicieuses alcôves de verdure
De petits chênes teigneux … en pins sylvestres solitaires et frêles
Et d'arbres allongés à moitié morts … en vifs barbelés de ronciers
Il m'était désormais parfaitement impossible de progresser debout
Et il semblait encore moins envisageable d'avancer en ligne droite
Pourtant comme un poisson dans l'eau … je me déplaçais aisément

L'endroit me happait … peu à peu mon allure … et mon cœur s'apaisant
Je me dilatais tranquillement … dans les volumes aériens de ses voûtes
Le collet correspondait à ma pointure … je trouvais soulier à mon âme
Ma progression se fit alors si aisée … que soudain j'accédai au plaisir ... »

Durant un quart de secondes … "A-C" marque une courte pause
Il savoure secrètement … le bonheur suave de sa propre narration
Il causerait bien de liberté avec monsieur Noos … mais se reprend

Est-il sensé de tout raconter de soi … au plus inconnu des inconnus?
Il souffle machinalement devant lui … et enchaine sur le même ton

- « … Flexible et liquide … mon allure confinait à la danse
Sans peiner … graduellement j'approchais d'une corniche
Qui flirtait … avec la cime d'augustes peupliers jaunissant
Dont les pieds s'alignaient … tout le long d'un ruisseau bleu
Qui à l'ombre du surplomb … tentait … vingt mètres plus bas
D'étancher la soif … et les suées … de toute la faune à l'entour

Je foulais les terres de ce coté là … pour la toute première fois
Soudain … les drailles se faisaient nettement moins nombreuses
Et la maigre végétation de la colline … un petit peu plus sauvage
Arasée et court battue … par la cavalcades débridée … du mistral
Me paraissait plus rabougrie … moins prédisposée aux incursions

La bande de sous-bois qui tout à coup s'allongeait devant moi
Et qui s'offrait entière à mes sens débridés … m'apparut si vierge
Qu'une irrépressible pudeur … vint stopper net l'ardeur de mes élans

L'âme forcée par l'esprit des lieux … le cœur irradié je m'assis
Une vague de paix mêlée de joie … m'emplissaient de toute part
Et une curiosité sans pareille … m'attachait à chacun des éléments
De ce décor inattendu … que l'on eu cru… façonné de toutes pièces

Les ombres même … semblaient avoir été dessinées à la main
Les espaces étaient arrangés … de manière à recevoir en plein
La lumière qui y générait à la fois … le jour et l'ombre du jour

La vibration de l'air et le jeu des clairs-obscurs … m'invitaient
A croire que je devais me trouver … à quelques mètres de l'à-pic
Car la petite musique du sous-bois … disparaissait peu à peu dans
Le bruit du mistral qui tout autour … battait en rafales la futaie folle

Ce bruit était pareil … à celui de la mer
Qui de sac en ressac … rince les côtes
Mais par en-dessous … puissamment
Le silence seul ... trônait en majesté

Estomaqué … le souffle court j'aurais voulu m'asseoir mais je n'osais pas
Et quelque chose en moi … allait sûrement défaillir à force d'être bien ... »

La tête écrasée … contre le dossier d'un vilain fauteuil orange
Albert Noos dérape un peu … et doucement s'éloigne plus loin
Il plonge et s'enfonçant … il croise quelques images défraichies
D'un vieux film réalisé … d'après l'œuvre d'un certain M. Pagnol
Qu'il suivit … un soir à la télévision … avec Nanêh et les enfants
Il ne se souvient plus très bien … il y a peut-être dix ou quinze ans
En noir et blanc … ces souvenirs l'apaisent et l'emportent peu à peu

"A-C" craignant d'avoir plus ou moins réussi … à anesthésier Albert Noos
Hausse la voix afin de contraindre celui-ci … à une écoute plus attentive
Et imperturbable il reprend le fil de son histoire … sans changer de ton

- « Tu peux poursuivre "AC" … continues vas … j'y suis … je te suis vas... »

- « … Je me dressais donc aussitôt … pour ne pas avoir à me dissoudre
Saisi par le magnétisme des lieux … curieux et radieux je m'avançais
Pas à pas … vers la lisière du monde … là où la terre finit par s'effacer

Au dessus … les assauts du mistral déchiraient le plafond végétal
Malgré les impacts rageurs sous la voûte … rien ne bougeait plus

Pas une brindille … pas une herbe sèche … pas une feuille de chêne
Pas un pétale fané … pas une brisure d'élytre … pas un brin d'écorce
Pas une aiguille de pin … pas une frange de lichen … ou de mousses
Pas même une cupule de gland … pour batifoler avec le courant d'air
Ou même … un rien de poussière … pour s'intéresser aux tourbillons
Ici vents et courants étaient absents … et ce paradoxe … me médusait

La paix cristallisait ici … et elle favorisait une incomparable aura
Qui me saoulait … autant qu'elle attisait mes sens … j'étais bien
Et la chaleur vibrait … et l'air lui me grisait … jusqu'au vertige

Pour ne pas me perdre … j'essayais de restaurer mes repères ordinaires
Qui sont constitués de vielles manies réflexes… et de recettes obsolètes
Mais le plus souvent … ils me rassurent de façon immédiate et efficace

Je commençais donc par respirer lentement … pour disperser l'excitation
Je m'apaisais … et mon souffle peu à peu répondait au sourire du silence

Ainsi … c'est en essayant de me poser un peu … pour calmer le jeu
Pour reprendre pied … faire le point … et enfin reprendre haleine
Que quelque chose d'invisible … vint flatter ma plaque sensible
Quelque chose … qui me touchait mais que je ne savais voir
Et qui me procurait … de surprenantes bouffées de plaisir

Oui … c'est bien en essayant de désamorcer et de court-circuiter
Les connexions enflammées … de ma mécanique émotionnelle
Pour reprendre un peu de champ … pour m'employer à couper
D'avec ces sensations intrusives … si insolites et si entêtantes
Couper d'avec ces intrusions sibyllines … qui me troublaient
Et me procuraient d'intenses bouffées … de joie et de plaisir

Que je réalisais soudain … en dépit du bonheur que tout cela suscitait en moi
Que tout cela m'avait résolument détourné … de ma prospection mycologique
Intuitivement je constatais … quelque chose en moi avait chancelé à mon insu

Et c'est à cet instant précis … que mes instincts de chasseur cueilleur
S'évanouirent d'un coup … en moins d'une demi-fraction de seconde

Or justement ... c'est dans cette demi-fraction-là … dont la durée me semblait sans fin
Que la réalité … soudain me rattrapa … me saisit par le cou et dégrafa l'écran de mes yeux
Subitement … la réalité se présentait toute nue … comme si elle avait toujours logé chez moi

Je découvris alors en bloc … que tout ce qui m'entourait … en terme d'espaces vierges
Avait été en fait … parfaitement ordonné … agrémenté et agencé par des mains d'orfèvre
Cela était proprement imperceptible … mais tout cela m'était aussi … proprement sensible »

Pendant qu'"A-C" continue sa progression … exactement comme si il y était encore
Cherchant l'image ou la formule … qui fixerait au mieux l'attention de son auditoire
Noos … harassé par une fatigue à briser le cœur d'un âne … a de nouveau décroché
Bien que très chaleureusement accueilli … dans les bras blancs de la belle Morphée
Les images qui lui arrivent maintenant … sont très probablement … celles de Nanêh
Il la devine allongée à l'ombre du mûrier de chine … qu'ils chérissaient tous les deux
Le tableau est heureux et léger … mais sans ambiguïté aucune A-Noos sait qu'il rêve
Et que son rêve ne correspond en rien … à l'odieux réel qu'elle doit affronter ... seule

En vérité … bien qu'elle ai déjà passé le cap de la soixantaine et ce depuis un bon moment
Nanêh doit encore travailler du soir au matin … jusqu'à plus de cent heures par semaine
Dans un monde … incapable de lui restituer le centième … de tout ce qu'elle donne
Dans un monde où la Crise sévit tellement … que les femmes doivent travailler
Jusqu'à soixante dix ans … après avoir offert leurs enfants au gouvernement
Et après avoir cotisé quarante cinq ans … pour de trop maigres pensions

Noos souffre de se sentir végéter ici … il imagine les journées de Nanêh … pénibles
Noos s'en attriste … il culpabilise jusqu'à la honte … il aimerait tant être à ses côtés
Plutôt que dans cette piaule orangée … à supporter les extravagances de son voisin
Qui sans jamais rien sacrifier de son solennité … poursuit le fil de ses confessions

- « Je pris alors conscience que ce territoire … ainsi que
L'ensemble de la masse végétale … qui m'y accueillait
Avaient été entièrement façonnés … et ciselés à la main
Sur une aire … avenante comme un monastère cistercien
Avec ses espaces conventuels … et son joli déambulatoire

Dans ce paysage singulier … l'œil ne circulait plus qu'à grand peine
Alors que … paradoxale … pour le corps tout devenait si commode

Et soudain … je saisissais que tous les espaces étaient architecturés
De manière à favoriser … les moindres petits déplacements du corps
Et qu'ils avaient tous été aménagés … en fonction de principes choisis
Orientation … exposition … circulation … perspective … climatisation
Implantation … construction … géométrie … architecture … stéréotomie
Mécanique des fluides … résistance des matériaux … schéma d'évacuation
Harmonie … esthétique … économie … écologie… et mesures d'invisibilité
Appliqués de façon sobre et sommaire … mais avec une stupéfiante efficacité

J'admettais maintenant … sans aucune difficulté … l'aisance de ma progression
Et cette facilité à me bien mouvoir qui m'avait déstabilisé … jusqu'à m'émouvoir
Je goûtais alors le plaisir et la joie qui m'avaient envahis … ce qui est aisé est bon

Car … d'infimes interventions sur la matière végétale … avaient permis d'y sculpter
Des galeries à ciel ouvert … des portes d'accès … des chicanes … des voies de garage
Des hauts vestibules … des salles d'attente … un hall d'accueil … des passages à niveau
Des travées à sens unique… des impasses … des sas … un tunnel… des issues de secours
Des édifices gracieux … semblables à des chapelles consacrées … flanquées de leur cloître
Avec des recoins plus obscurs … pareils à des cryptes dédiées ou des niches orientées au sud
Et puis des places secrètes … des coursives avec leurs arches … et des autels offerts aux vents

En fait presque tout le mort des arbres avaient été sectionné … rabattu … ou raccourci
Les tiges vivantes avaient été réorientées … pliées sans jamais excéder le point de rupture
Calées derrière des branches plus lourdes … coincées … couchées sous l'arrondi d'une pierre
La frange des bosquets de chêne avait été élaguée … peignée … le strict nécessaire pour que l'œil
Restât myope ou aveugle … mais assez pour que le corps ne perdît en rien … de son aisance naturelle

Et malgré l'impeccable discrétion … et le caractère imperceptible
Des interventions … et les micro-remaniements apportés au terrain
Les impressions d'aisance … de fluidité … de félicité … et de liberté
Bouleversaient une petite part de moi-même … qui m'échappait encore

Fasciné … je m'approchais de la partie basse d'un petit chêne
Dont toutes les feuilles avaient été pliées … très délicatement
Très très très légèrement … sans la moindre trace de violence

Captivé … je contemplais le rythme et le dessin du feuillage
M'extasiant tour à tour … sur la manière et la sophistication
Dont faisait preuve l'objet … de mes nouvelles découvertes

Lorsque soudain … scrutant à travers les pieds torses
Du bosquet qui m'occupait … j'aperçus … une main!

C'était celle de M° … qui brutalement … me sautait aux yeux
Et ce fut si fort … qu'aussitôt … je pris mes jambes à mon cou! »






       


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